Lyon : pourquoi mange-t-on dans un "bouchon" lyonnais ?

Lyon : pourquoi mange-t-on dans un "bouchon" lyonnais ?
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Les Lyonnais en raffolent, les bouchons lyonnais sont une institution de la capitale des Gaules.

Une petite échoppe, des tables en bois et des nappes à carreaux, pas de doute c’est le bon endroit pour déguster un plat de quenelles, un tablier de sapeur et de la cervelle de canut. Ou pour réaliser le traditionnel mâchon.

Le terme "bouchon" tire son appellation des cabaretiers, un métier ancien qui désignait une personne qui servait du vin au détail et donnait à manger contre de l’argent. Ils signalaient leur boutique en accrochant une botte de rameaux au-dessus de leur porte afin de les différencier des auberges. Ces bouquets, appelés "bousche" dans le patois lyonnais, finiront par donner leur nom aux bouchons.

Une autre explication existe mais est incorrecte : on a pensé que cela venait de "bouchonner" les chevaux des clients, c'est-à-dire les frotter avec un bouchon de paille.

A Lyon, on ne prend pas les traditions à la légère. C’est pourquoi l’Association de défense des bouchons lyonnais décerne, depuis 1977, le label "Authentiques bouchons lyonnais" dans le but de référencer les établissements les plus typiques et plus anciens de Lyon. Représentés par Gnafron, compagnon de Guignol, un verre de vin rouge à la main et une nappe à carreaux, une vingtaine de "vrais" bouchons se trouvent aujourd’hui dans la ville.

La Chambre de Commerce et d’industrie de Lyon a lancé depuis 2012 le label "Les Bouchons Lyonnais" qui récompense les restaurants. De quoi vous aider à sélectionner les meilleurs bouchons lyonnais. Et aussi éviter les pièges à touristes qui pullullent en centre-ville et dans le Vieux-Lyon.

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